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La proposition de cette vidéo s’articule autour de la botanique et un travail sur la flore du site industriel DMC à Mulhouse: les plantes rudérales, les adventices, celles qui envahissent et surgissent des ruines sont le point d’ancrage du projet. Le son a été enregistré à partir d’un appareil qui capte la musique émise par le séneçon à feuilles de roquette. J’ai voulu donner une dimension visuelle et sonore liée au vivant.
J’ai voulu créer quelque chose de simple, de contemplatif: s’émerveiller de ce qui nous entoure et ces fleurs deviennent comme un écho: donner à voir le « presque rien ».
Les questions abordées ont trait au rapport au monde, son changement et l’urgence climatique.
Où il est question de la catastrophe et de traduire le monde désenchanté.
Fukushima et l’apocalypse.
Dans une période de transition difficile où tout ce qui était d’avant se délite, se déstructure tant au niveau du quotidien qu’à celui de la planète, les préoccupations l’emportent sur l’affirmation du plaisir.